Pour votre premier investissement immobilier, des erreurs sont facilement commettables. Pour vous accompagner dans cette démarche, nous vous proposons un éclairage sur les pièges fréquemment rencontrés lors de l’acquisition d’un bien immobilier, ainsi que des conseils pour mener à bien votre investissement.
La hâte
Éviter de vous précipiter reste un vade-mecum fondamental lors de l’achat immobilier. Prenez un temps d’analyse suffisant pour examiner l’ensemble des opportunités sur le marché et comparer divers critères propres à chaque bien tel que l’emplacement, la taille et bien d’autres aspects. Se ruer sur la première affaire sans un examen approfondi est potentiellement préjudiciable pour votre investissement.
Absence de budget de cible
Réunir toutes les données financières liées à l’achat immobilier, y compris les dépenses annexes pouvant s’accumuler rapidement, s’avère essentiel. Élaborez un budget rigoureux , incluant principalement :
- Le coût de l’immobilier
- Frais de notaire
- Frais du courtier
- Dépense pour d’éventuels travaux
- Charges d’entités de logement collectif
La réussite de cette étape détermine le soin avec lequel est calculé votre propre contribution, le prêt immobilier que vous devrez obtenir et les versements mensuels attendus.
La sélection du crédit immobilier
Il est assez courant, pour un premier achat immobilier, de négliger de faire jouer la concurrence entre les différentes banques. Ne vous arrêtez pas à une seule banque pour trouver le taux le plus adéquat à vos exigences et à votre situation financière. Cela vous permettra une économie substantielle sur le long terme.
Ignorer les aspects légaux
Être bien informé sur les contraintes juridiques, qui règlementent l’achat et la possession d’un bien immobilier, est primordial. Si vous envisagez d’acquérir un appartement, informez-vous sur les règles de coopropriété et renseignez-vous de toute difficulté antérieure ou actuelle de gestion. Assurez-vous aussi que votre bien n’est pas soumis à une servitut (droit de passage ou de protection du milieu naturel) qui pourrait diminuer sa valeur et/ou poser des problèmes d’utilisation.
Inspecter les informations inclues dans le contrat de vente
Faites une lecture attentive du contrat et assurez-vous que toutes les informations précisées au sujet du bien soient correctes : superficie, détails inclus dans la vente, le diagnostic technique…
Manquer quelques aides financières
Soyez averti qu’il existe plusieurs formes d’aides financières dédiées aux primo-accédants. Contactez les différentes structures (établissement bancaire, courtier, etc.) pour connaître votre éligibilité à ces aides, dont :
- Prêt à taux zéro (PTZ)
- Prêt à l’accession sociale (PAS)
- Prêt conventionné
- Aides locales offertes par certaines collectivités
Omettre des points cruciaux durant la visite
La visite est une étape qui compte et qui ne doit pas être négligée. Faites preuve de vigilance sur plusieurs aspects importants durant cette phase :
- Ne vous laissez pas séduire uniquement par l’esthétique. Certains vendeurs peuvent utiliser des techniques de home staging pour valoriser leur bien. Soyez prudent pour ne pas tomber dans le piège.
- Ne sous-estimez pas l’état des espaces communs, surtout en copropriété : l’état général du bâtiment importe énormément.
- Exigez des visites supplémentaires, notament en cas de doute ou beosin d’élucider certains détails. Cela vous aidera à prendre une décision plus éclairée.
En gardant à l’écart ces erreurs communes, vous mettez toutes les chances de votre côté pour une acquisition réussie et ainsi réaliser un investissement rassurant et qui va durer.