L’article d’aujourd’hui traitera de l’étape fondamentale du solivage, qui est généralement réalisée avant la mise en place du plancher ou avant de construire la charpente d’un bâtiment. Les composantes centrales entourant cette action particulière seront abordées tout au long de ce papier.
Définition de la solive
La solive, comparable à un madrier mais de plus petite taille, est un élément de bois crucial dans l’assemblage de charpentes ou lors de l’installation de planchers. La solive, cette composante d’architecture essentielle, doit être positionnée de façon horizontale, soit en appui sur les murs ou les poutres, afin de soutenir le plancher de l’étage supérieur.
Il existe une panoplie de solives, dont :
- La solive ordinaire : correctement attachée entre des poutres, celle-ci est expressément conçue afin de soutenir le plancher ;
- La solive dite boiteuse : s’agit d’une solive ordinaire qui s’affaisse un peu, installée typiquement entre une poutre et la paroi d’un mur ;
- La solive d’enchevêtrure : cette pièce porteuse comporte les chevêtres et les linçoirs ;
- Le chevêtre : correspond à l’élément qui assemble les autres solives.
Le choix du bois pour les solives
Pour construire une charpente ou bien un plancher solide, il est judicieux de sélectionner des fils de bois rigides et durables. Dans la création de ces structures très sollicitées, les professionnels du solivage favorisent généralement l’utilisation de bois noble tel que le chêne, le hêtre ou encore le châtaignier. En plus d’être incroyablement résistants, ces types de bois n’ont pas besoin d’un traitement spécifique de teinture et peuvent être exploités dans leur état naturel. Cela dit, ce choix peut s’avérer coûteux. Par exemple, le chêne se négocie à environ 900 € en moyenne.
À l’opposé, on remarque un usage croissant des résineux pour ce type de construction. Moins chers, le douglas, l’épicéa, et le sapin sont couramment utilisés pour le solivage même si leur vulnérabilité face aux insectes requiert des traitements préventifs avec des produits spécifiques. Pour ce qui est des bois tels que l’Iroko et l’Ipé, ces derniers sont préférables pour la confection de meubles massifs ou pour la construction de terrasses en bois. Ces essences exotiques se prêtent mal à l’élaboration de solives de plancher, de madriers ou de bastaings fonctionnels.
Étapes pour la préparation d’un solivage
Passons maintenant en revue les étapes clés nécessaires pour arriver à un solivage solide.
Procéder aux calculs nécessaires
Pour une installation de plancher efficace, de précis et exacts calculs doivent être réalisés.
Le nombre de solives requises pour faite votre plancher peut être calculé en faisant le rapport de la largeur de la pièce sur 40. Cette dernière action désigne l’entraxe, ce qui est l’espace entre deux solives. Le dernier step est d’ajouter une solive à début.
La taille de la coupe choisie des solives est dépendante du poids qu’elles vont supporter ainsi que de la distance entre les murs où les solives principales seront fixées.
Une structure de plancher standard prend en compte des charges permanentes de 120 kg/m² pour une isolation adéquate, le parquet lui-même, etc. Une charge d’utilisation correspondait à la même valeur est prédite pour les meubles et les habitants.
Assurer la fixation en bon et due forme des solives sur les murs
Pour respecter la norme de la hauteur du plafond applicable, il est nécessaire que le solivage soit monté à une hauteur de 2,5 m à partir par rapport à la base.
Installer les soliventages
Les solives installées qui traversent reposeront sur les solives aux murs. Parcourez les instructions ci-dessous pour un montage réussi et ergonomiquement optimisé.
Empiler des entretoises entre les solives
Fonctionnant comme des renforts de la structure totale, les entretoises agissent afin de stabiliser les solives et fixent leur position verticale. Pour un ajustement optimal des entretoises…
Au terme de cette série d’opérations, le solivage est prêt à recevoir la pose du plancher.